Seventh Crow Prods, la Dame de Canton, présentent : An evening with Bärlin et Opium Dream Estate.

BÄRLIN

Bärlin se joue des frontières de genre. Empruntant à la cold wave et au post-rock des nappes de sons profonds et enveloppants, le trio basse – clarinette/chant – batterie renferme une énergie tantôt punk, tantôt flamboyante, prête à tout balayer sur son passage. Si la démarche du trio peut rappeler celle de Tuxedomoon, Morphine, Einstürzende Neubauten ou Portishead, il porte une quête singulière et atemporelle dont on serait bien en mal de trouver un équivalent, de surcroît sur le sol français. Avec State of Fear, Bärlin signe son disque le plus puissant à ce jour, traversé par une fureur proche de celle qui habite les trois musiciens sur scène. Profonde et intime, la musique de Bärlin cultive pourtant avec ce disque un registre plus ambivalent fait de dérision et de second degré. A travers ces neufs nouveaux titres, Bärlin continue de tracer le sillon aventureux qui fait de ce trio une expérience unique sur la scène des musiques actuelles.

 

 

OPIUM DREAM ESTATE

Où quand un rock noir et tribal, aux accents psychédéliques flirte avec le southern gothic de 16 Horsepower, le blues sombre et brut de Rowland S Howard. Un voyage sonore et initiatique, cathartique. Leur dernier effort, Pilgrimage, sorti en été 2021 a été très bien reçu par les magazines et webzines tels que Exit Musik, Muzzart, Obsküre, Wallabirzine ou encore New Noise, décrivant la musique d’Opium Dream Estate comme le chaînon manquant entre les Nick Cave and the Bad Seeds, Wovenhand et Crime and the City Solution”

Pilgrimage dégage une forte odeur de danger et de désir interdit, il est aussi élégant que repoussant. […] Un disque épatant qui dégage une belle assurance, ne se répète jamais et exerce un fort pouvoir d’attraction.” (Exit Musik)

“Séduisant, fourbe, rampant, initiateur. Se faufilant lascivement entre entre swamp, punk bluesy et ambiance gospel pour paumés notoires, chaque morceau nous invite à rejoindre la paroisse et les rangs du prédicateur Sébastyén D. pour sombrer un peu plus dans états seconds. […] Pilgrimage nous emmène sur des sentiers sinueux, tour à tour sensibles, oniriques, habités et orageux, entre cyclothymie musicale, obsession pour la pluie et besoin de connexion à l’intangible.” (New Noise)

“C’est […] un esprit anglais qui domine chez ces Parisiens. La manière dont le chant se déploie, les thématiques sombres, le lien entre sections rythmiques et le jeu guitare-chant-clavier rappellent toute une brochette de seconds couteaux injustement relégués en seconde division alors qu’ils attiraient des fans pour la vie.” (Obsküre)

“Apprêté comme un promis, brut comme un flingueur, Pilgrimage est un album de première main, un modèle de dureté racée. Caractériel, tiré à quatre épingles aussi, avec des trous dans la soie, Il sent la rage et le vrai.” (Muzzart)

“Pilgrimage […] c’est l’empreinte d’un rock sombre dans les traces de Nick Cave, la sobriété de The Brian Jonestown Massacre, le psychédélisme pastoral des Doors, les errances brumeuses de Wovenhand, l’évaporation shoegaze et lunaire d’Alcest, et parfois même dans cette veine de pureté rock’n’roll on y entend la fragrance d’Ace Frehley. […] Une danse magique, la procession d’un rituel d’invisibilité.” (Wallabirzine)

 

 

 

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