Chloé Mons, née le 8 Décembre 1972, grandit dans une famille éclectique à Lille où le Rock’N’Roll et l’art contemporain sont très présents.

Après des études d’art dramatique au Conservatoire et une maitrise de Cinéma, elle passe de petits rôles sur grand écran à ses cahiers d’écriture et de chansons qui ne la quittent pas. En 2002, elle enregistre “Le Cantique des cantiques” avec son mari Alain Bashung.

En 2006, ce sont deux disques qui paraissent: “Chienne d’un Seul” en solo, et “La Ballade de Calamity Jane”, album qu’elle définit comme un « film sonore », et où Rodolphe Burger et Alain Bashung répondent à l’invitation.

En 2009, après une série de concert entre la France, les USA et l’Angleterre, où elle est seule avec son Ukulele et ses distorsions, elle publie un nouvel opus « Par la Rivière », album où le punk embrasse la country.

Parallèlement, tout au long de sa route elle collabore régulièrement avec des artistes (Myriam Mechita, Delphine Kreuter…), des photographes (Tom Sewell en particulier qui aura un rôle décisif dans sa construction) ou des cinéastes, le visuel étant, pour elle, essentiel à sa musique.

Elle mène également un parcours d’actrice, passant d’un rôle à un autre avec liberté.

Enfin en 2011, après avoir beaucoup voyagé en Afrique et aux USA, elle part à Kingston dans l’état de New York pour enregistrer son nouvel album aux influences blues et tribales “Walking” avec Malcolm Burn.

Après un album de reprises de standards des années 50 réalisé en collaboration avec le guitariste Xavier Boussiron,  “Il Buio” , elle réunit à nouveau l’équipe de « Walking » et repart en novembre 2012 poser sa caravane dans le sud de l’Inde, à Mysore, Karnataka. Il s’agit de « Soon », dont l’histoire est aussi imprévue que rebondissante. Ces albums sont à son image…rocks, aventureux, sensibles, faits de rencontres, de joies et de douleurs, d’amour et de violence, de générosité et de déception et toujours sincères, sans fards et fidèles à qui elle est.

Cette même année, elle publie aux Editions Fetjaine/Lamartinière  « Let Go », qu’elle définit comme un journal de deuil. Il sera ensuite re-édité aux Editions Mediapop en 2019.

Il lui arrive aussi de prendre la caméra pour réaliser des carnets de voyages expérimentaux (genre cinématographique qu’elle apprécie particulièrement) , le journal étant une de ses formes préférées, une preuve de vie. D’où les films : « American Diary », « Ma Californie » et « Mysore express ».

En 2016, Elle participe à l’aventure Théâtrale « Je n’ai rien contre le réveillon » de Alain Klingler.

La même année, elle sort son Huitième album « Alectrona » qu’elle définit comme un album de « rock de chambre », les codes sur rock’n’roll étant confrontés à la forme classique de la musique de chambre. Dix chansons qu’elle a écrites et composées et dont la réalisation a été confiée à Blixa Bargeld (chanteur de Einsturzende Neubauten, et grand complice de Nick Cave dans les Bad Seeds). 

En 2017, elle collabore à plusieurs projets Théâtraux : « Wonderwoman enterre son Papa » avec la compagnie Octavio, et « Pourquoi m’as-tu mordu l’oreille ? », une création sur Jean Yanne où elle est autant actrice que Chanteuse.

 

En 2018 , elle termine l’écriture d’un nouvel album. Cette fois-ci c’est une collaboration avec Chris Eckman (chanteur des Walabouts et créateur du label GlitterBeats Records), qui l’aide à défricher un nouveau terrain de jeux où se mêle sons élèctro et chaleur organique du piano qui reste son allié. Elle invite quelques artistes et complices à poser leurs voix sur certaines chansons, dont Jean-Louis Murat. C’est l’album « Hôtel de l’univers ».

En 2019, Elle travaille une nouvelle fois avec Alain Klingler pour la création théâtrale « Je ne suis pas narcissique » qui sera jouée au Festival d’Avignon en Juillet et sera repris à Paris au Lucernaire en Mai 2023.

En 2020, elle publie un second livre, « Jachère » chez Médiapop. Il ressortira en 2023 au Livre de Poche.

En 2021, elle sort un nouvel album « Globe-Trotter » avec pour sous-titre « Ode to Bond » puisqu’il s’agit d’un ensemble de reprises de génériques de James Bond ; héros qu’elle adore depuis l’enfance. Pour cet album, elle s’aventure dans un jazz éthéré et post-apocalyptique (le confinement est passé par là). Pour la première fois, elle mêle les cuivres d’un saxo (Fréderic Guastard) à son piano. Yan Péchin et Arnaud Dieterlen sont aussi de la partie.

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