Nicolas TARIK

Et si l’amour était la dernière grande aventure humaine ? L’humanité a tant exploré, sans percer à jour cette expérience singulière de la relation humaine. En circulation autour de cette thématique universelle, les textes parviennent à dire des choses fortes avec de la délicatesse. Les images utilisées sont parfois de l’ordre du symbolisme comme cet “ami dont l’épaule est un roc hors des mers”. Ce sont des textes “naïfs” au sens noble du terme, comme on le dit parfois de ces choses simples dont on a tant de mal à reconnaître qu’elles sont vraies. D’un titre à l’autre, ses textes rencontrent la morna capverdienne (La Morna de l’exil), le rock indé (Ce n’était qu’un début), prend des couleurs mandingues (Il neige), algériennes (Rien ne change), afro-cubaines ou de l’Océan indien (Un ami, Mal armé), mais aussi la musique d’Eglise et la valse manouche. Sa voix grave l’identifie immédiatement. Il s’accompagne au piano et à la guitare. Il scatte, il siffle, utilise looper, mélodica et instruments rares.

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