CONCRETE JANE

Après deux premiers albums savoureux “bricolés à la casa”, l’homme de CONCRETE JANE, le genevois Julien Zumkehr, revient tout en élégance avec un mini-album aux couleurs folky et à la saveur lo-fi, laissant de côté ses trips garages acidulés.

“Sole Mio », c’est le soleil, le bois de la guitare, les chaussettes dépareillées, la gamine qui ne veut pas s’habiller, le nom de la pizzeria d’à côté. Une ode à l’insignifiance, à l’absurdité, aux accidents, aux perdants, aux échecs, aux éternels recommencements, aux concerts annulés et au Dieu printemps qui finit par se pointer.

“Sole Mio », c’est du folk lo-fi nappé de Smarties et de plomb en fusion et c’est le titre de ce nouveau mini-album de Concrete Jane, le troisième enregistré dans ce grenier magique et désordonné : « Le Choupette Studio ».

Cédric Gerfaud : batterie

Antoine Crettenand : guitare

Julien Zumkehr : chant et guitare

ALEXIS GOMART

 

Bercé par les grands singer-songwriters des années 1960 et 1970, Alexis Gomart écrit des chansons teintées de vécu et de regrets, entre indie pop et folk. 

Il y a quelques mois sortait « Let Me Out of My Mind », son 1er EP, un recueil de mélodies organiques et spontanées, enjouées et nostalgiques. Mais comme son titre le suggère, ce disque dissimule surtout le cri du cœur d’un hypersensible qui peine à échapper au tourbillon de pensées qui agite trop souvent son esprit. Pourtant, c’est avec une délicate pudeur qu’Alexis Gomart navigue dans cette tempête de sentiments, à la recherche de la mélodie douce-amère parfaite.

Sur scène, ses 3 musiciens et lui cultivent un son brut et vintage, où les harmonies vocales se mêlent à l’énergie des riffs de guitare.

Alexis Gomart travaille actuellement sur son 1er album, qui sortira courant 2023.

MAXIMILIEN GOMART

Entrer dans l’univers musical de Maximilien Gomart, c’est s’exposer à des coups de tête.

D’abord parce que le plafond de la mansarde montreuilloise dans laquelle il a monté le home studio qui a donné naissance à ses dernières compositions n’est pas bien haut. Mais aussi et surtout parce qu’il peut à tout moment vous faire écouter un nouveau titre, enregistré le jour même.

Dans ce cocon créatif et cabinet de curiosité musical qui lui sert de studio, tout ou presque est vivant et organique, fait ou réparé maison. C’est ici qu’il convoque ses maîtres : Paul McCartney, Thom Yorke ou même Steven Wilson, qui ont su imprégner leur musique de toute leur sensibilité à travers des mélodies intemporelles.
Spontanéité, immédiateté, « il faut que ça sorte » : sa dynamique créative le pousse à suivre son intuition première en enregistrant ses titres quand l’inspiration vient, avec les instruments et le matériel qu’il a sous la main, souvent une guitare et un simple dictaphone. Quand une suite de notes, un accord de guitare et quelques mots s’agencent soudainement de façon harmonieuse, il faut capturer l’alchimie, et vite.

Comme beaucoup de musiciens de sa génération nostalgique d’une époque qu’il n’a pas connue, Maximilien Gomart, dans un monde qui tourne aujourd’hui à mille à l’heure, recherche cette stabilité rassurante face à l’impermanence. Ce que l’on ressent dans les tempos plutôt posés de ses titres pleins de personnalité, à la posture contemplative et planant à la frontière entre l’analogique et le numérique, comme les échos d’un âge d’or où tout avait l’air plus simple.

A la minute à laquelle il a « décidé de sortir de son grenier » pour présenter son 1er EP : Only A Few Steps Away, qui sortira début 2023, Maximilien Gomart s’entoure de ses acolytes Diego (basse, chant), Renaud (batterie) et Ruben (claviers, guitare, chant) pour faire résonner ses dernières compositions sur les scènes parisiennes.

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