SULLY SULLY

SULLY SULLY est un duo parisien de pop française électro formé par Bénédicte Wiand et Adrien Perier, tous les deux producteurs, auteurs et multi-instrumentistes. Elle, vient de la scène rock et a écrit pour de nombreux artistes français et internationaux. Lui, a formé le groupe Canyon Cosmos avec Antonin Boisadan (Dani Terreur) et accom- pagne sur scène « Alice et moi » à la basse et au clavier.
Le duo se rencontre en 2016 et fonde le groupe Heat Parade qui partira sur les routes de France en première partie de Garbage.

De retour de tournée, il s’enferment en studio pendant plusieurs mois et vont enregistrer une trentaine de morceaux en français. Ils ont des envies de pop douce et décalée et se rebaptisent alors SULLY SULLY en rapport avec le quartier parisien du même nom, où Bénédicte vécut pendant 5 ans. Elle aime Serge Gainsbourg, Sonic Youth, Dépeche Mode ou encore Etienne Daho et ses artistes féminines préférées du moment sont Fishbach, Pi-Ja-Ma et Clara Luciani. Il aime les Beach boys, David Bowie et LCD soundsystem et plus récemment
Mac DeMarco, Flavien Berger, Jaguar ma et Tame Impala.

En live le duo s’amuse à jongler entre les instruments, Bénédicte chante et joue du clavier et du pad pendant qu’Adrien chante et navigue entre guitares, effets et claviers. Leurs voix s’entremêlent avec délicatesse et les textes aux accents parfois mélanco- liques se mélangent subtilement aux mélodies pop et aux boucles de Synthé 80’s. A la batterie ils sont accompagnés par Franck Amand, batteur de Catherine Ringer qui apporte une énergie rock à leur performance.

« Mirage » est extrait de leur premier EP « Mélancolie Idéale » dont la sortie est prévue à la fin du printemps prochain. Le clip a été tourné à l’appareil photo sur une plage de basse Normandie et a été co- réalisé par Sully Sully et Carlos Olmo .On y voit le duo dans des situations décalées et oniriques où Bénédicte s’illustre en Si- rène enjôleuse et Adrien en Peignoir British jouant au air Volley ball.

 

CARUSO

Ne pas se fier à son patronyme de célébrissime ténor. S’il revendique la double filiation hexagonale et transalpine – il est le seul français de sa famille italienne – Thomas Caruso est bel et bien ancré dans le terrain de jeu de la chanson française. Celle aux allures enchanteresses, qui séduit dès la première écoute et qui fédère. Celle frappée en plein cœur par la lumière et ce métissage viscéral. Celle positive, alerte et accueillante. On pourrait dupliquer les trois derniers adjectifs pour qualifier ce garçon de 29 ans. Ajouter ceux de vibrionnant et jusqu’au-boutiste. Chez lui, un refus de l’inertie et un appétit du mouvement presque vital.

Il y a eu d’abord l’apprentissage de la guitare par la figure paternelle, le Conservatoire de Chambéry section musicale puis théâtrale, une incursion au sein de trois groupes. Il y a aussi, toujours en collectif, l’apprentissage de la scène, les multiples concerts, les kilomètres enfilés, la fac de Sport, mais il y a eu, surtout, une enrichissante percée au café-théâtre Les 3T à Toulouse. Là-bas, sur une durée de cinq ans, il prend part à plus d’une dizaine de spectacles et avale huit-cent dates.

Et la musique dans tout ça ? En latence. Projet solo guitare-voix mais à rythme irrégulier. Lorsqu’on lui propose de composer les morceaux d’une comédie musicale originale créée aux 3T, la flamme est ravivée. Dans la foulée, il prolonge en studio en enregistrant huit titres (L’EP Face B). Il part de loin. Reste que l’event commence à tourner. De toute façon, il a les fameuses dents de la chance.

Thomas Caruso est à la fois déterminé et tenace. N’est-ce pas lui qui répète depuis l’adolescence : « Quand je serai signé chez Barclay ». N’est-ce pas lui qui s’avance crânement, couvre-chef noir sur la tête et guitare comme fidèle allié, aux auditions de NouvelleStar. Pourquoi crânement? Parce qu’il faut une certaine audace d’essayer de convaincre JoeyStarr sur un titre de Booba. Le dit- titre s’intitule Scarface.

L’enthousiasme du juré rappeur se révèle inattendu. La vidéo se consulte à sept chiffres sur YouTube. Rampe de lancement idéale. Dans la dynamique de ce coup de maître, éditeurs et professionnels se mettent sur les rangs. Pas de suspens pour le choix de la maison de disques, ce sera évidemment Barclay. Ce qui frappe, c’est l’agilité de son écriture. Qui trimballe toujours un petit cinéma intérieur. Projeter des images n’est pas si aisé. Caruso est animé par cet élan. Et cette plume-là ne joue pas les égoïstes. Louane (On était beau, premier single de son deuxième album), le duo suisse Aliose, Hoshi et Lisandro Cuxi (lauréat de The Voice 2017) marchent dans ses mots. Ils ne seront pas les derniers.

Ni vitesse ni précipitation dans l’agencement de Rose Granit. Obsessionnel du ton et de l’habit adéquates, Thomas Caruso apporte une méticuleuse attention aux détails. Il souffle sur ce disque solaire, enregistré avec l’acolyte Pierre-Laurent Faure, une modernité ambitieuse et chaque titre peut devenir selon l’humeur de l’auditeur la pastille euphorisante ou consolatrice du jour. Par contre, insister sur la chaleur des atmosphères, les points de repères visuels, la félicité des bases rythmiques, la tendresse d’une voix déjà identifiable. Le disque s’ouvre sur des cordes cinématographiques – arrangées par Brice Davoli – avant d’épouser un esthétisme sensuel et chaloupé (Au minimum). Esthétisme au sein duquel on détecte d’ailleurs la présence de tambours japonais. Comme on entend ici et là des bruits d’animaux (l’incursion world Toujours ailleurs), des bobines de films (Mon cinéma, chanson sur la pudeur du cœur), des chœurs de rugbymen (l’aigre-doux Souris quand même) ou des chaînes de vélo (N’oublie pas de me manquer, bonbon wizz vachard). Dépouillement acoustique pour le concerné et rassembleur Ô Barbarie (il était au Stade de France le 13 novembre 2015). Thomas Caruso dessine une carte postale amoureuse d’une idylle envolée (Te laisser partir), assume sa part de féminité (Comme une fille), joue du contraste texte-musique (Crever tout seul) et injecte une nouvelle élasticité mélodique au porte-bonheur Scarface. « C’est vrai qu’après le calme/ Viennent les remous », dit-il dans En cas d’urgence. Ces remous-là, Thomas Caruso risque certainement de les transformer en vagues d’amour.

 

Souris Quand même :

Ô Barbarie :

 
Paiement par CB sur place minimum 10€ 

Possibilité de réserver au resto à partir de 19:00

Possibilité de grignotage au bar

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