ALAIN GIBERT

Les chansons, Alain Gibert les aime simples ou sophistiquées. Ou les deux à la fois. Comme manger un club sandwich en dégustant un verre de bon vin.

Sa matière première musicale lui vient de la pop, des Beatles à Elvis Costello, de David Bowie à Depeche Mode. Côté français, on pense à Étienne Daho, Serge Gainsbourg, ou encore d’autres Alain – Souchon, Chamfort, Bashung…

En 2013 il sort un premier EP, Les Marches de l’Opéra, enregistré à Bruxelles par Erwin Autrique, arrangé et réalisé par Vincent Liben.

Avec « Sublime Ordinaire », son premier album sorti en novembre 2015, l’élégant et discret songwriter parisien fait plus que confirmer ce qu’avait laissé entrevoir son EP : excellent mélodiste et auteur des plus habiles, il s’affirme désormais comme un interprète accompli. Le bassiste-chanteur a pris son temps pour peaufiner une série de titres à l’impact immédiat (« Miroir Qui Est La Plus Belle ») avec un charme certain et une capacité rare à saisir l’essentiel (« T’Aimer Me Suffira », « L’Amour Fenêtre Ouverte »).

Sur scène, Alain choisit une formule légère, pop et efficace, le trio, lui-même étant au chant et à la basse. Il est accompagné de Laurie Mammoliti (guitare, clavier, choeurs) et Frantxoa Erreçaret (batterie, choeurs).

Kent l’avait accueilli sur la scène des Trois Baudets, on lui laissera le soin de conclure…

« Méfiez-vous des discrets, ça ose tout !
Tandis qu’un énergumène tapageur va se rouler par terre sur scène en hurlant pour se faire entendre, le discret va ciseler de fines chansons au parfum subtilement entêtant, et, l’air de rien, imposer le respect sans vaines agitations.
La pop, c’est tout un art, souvent un art de l’essentiel. Ça tient à peu de choses, encore faut-il oser le peu. »

Achille

Achille prépare actuellement son premier album dont la sortie est prévue pour février 2017 sous le label Le Furieux, distribué par L’Autre Distribution.

Elle commence le piano à l’âge de dix ans. Très tôt, elle se passionne pour la musique, étudie le jazz (au piano et au saxophone), plus tard le classique et la musicologie.
Le temps qu’elle ne consacre pas à la musique, elle le passe à lire et écrire.

Elle a depuis essentiellement accompagné Nosfell, Camélia Jordana -pour qui elle a signé le titre Illégale sur son dernier album- et L.
Au fil de la route, elle écrit ses premières chansons. Des histoires de voyages et de rencontres, des impressions, des souvenirs, des contes où tendresse et nostalgie se mêlent dans une langue poétique tantôt délicate, tantôt acerbe.
Sur une musique teintée d’impressionnisme, Achille rend hommage de sa voix grave et suave à ses amis, à ses amours, à ses maîtres -de Claude Debussy à Nina Simone en passant par Erik Satie, Charles Baudelaire, Jacques Brel… Elle s’est constituée en peu de temps un répertoire d’une vingtaine de chansons qu’elle interprète depuis 2012 en solo, s’accompagnant au début au piano, désormais aux synthétiseurs.

En 2014, elle sort son premier EP, Achille, dont elle gardera le nom pour la scène, en hommage à Debussy, né Achille-Claude.

En mars 2015 paraît aux Éditions du Cygne son premier recueil de poésie, L’inconnu cardinal, illustré par Fanny Michaëlis et préfacé par Camélia Jordana.

Elle est actuellement artiste résidente au Centre FGO-Barbara où elle bénéficie également du programme d’accompagnement Parcours.

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