CAT LORIS
C’est en écoutant dès son plus jeune âge Francis Cabrel que Cat Loris a décidé d’embrasser le métier d’auteure de chansons. Plus tard, d’autres tuteurs vont lui permettre de confirmer ses intentions, Clarika et Renaud en tête de liste. Bonne élève qui veut tutoyer l’excellence, Cat Loris suit l’atelier d’écriture du légendaire auteur Claude Lemesle. Pour continuer à apprendre encore et encore.
Elle lance le chantier de son album en 2016 qui verra le jour au printemps 2019. Il s’appelle Hypersensible, ce qu’elle est intrinsèquement. Pour le réaliser, elle décide de faire appel à Chadi Chouman (Debout sur le zinc). Hypersensible est au final un album touchant, poétique et vibrant. (Hypersensible, disponible en CD et en téléchargement).
En parallèle elle reste fidèle à elle-même en partageant dès qu’elle le peut la scène et la musique avec d’autres artistes, notamment au cours de ses soirées « Z’amis Z’artistes » à La Dame de Canton dans lesquelles elle choisit et accueille les artistes, les personnes, qui la touchent le plus.
ARMELLE YONS
Ironie de l’histoire : passionnée par les années folles elle devient à son tour femme des années 20 !
JEAN OLIVET
De ce terreau il a su faire éclore 25 chansons dans deux albums auto-produits en 2007 et 2016 :des chansons à texte, toujours mélodiques, en recherche d’émotion et de poésie, parfois prétextes à des collaborations artistiques, des chansons aux racines ancrées dans une certaine sagesse le caractérisant, mais dont les pétales, le cœur, sont résolument tournés vers le soleil bienveillant de la vie, des beaux jours à venir.
RENOBERT
Il y a de la ballade dans l’air, le picking est soyeux ; il y a de la mélancolie habitée, mais pas que. Un zest de dandysme, une touche d’ironie, saupoudré de rythmes subtilement enjoués. Il se dégage de cet artiste un propos profondément humain, touchant, délicat. Une douce révolte aussi, mine de rien au passage. Les mots surgissent, ciselés, piochant dans tous les registres, ils ricochent au fil des images, des sonorités, du bon sens. On y grandit à la campagne, on y sieste au soleil des moissons, on y musarde en ville. On s’y cogne, parfois, aux murs de l’ingérence ou du conflit intérieur.
Renobert invoque la solitude, l’existence, l’enfance. Il chante la vie, l’absurde, l’envol avec fascination. Il nous rappelle la valeur de l’instant, de l’instinct, du moment présent. Il nous conte son désir, ses souvenirs. Il nous parle tout simplement d’humains, de rêves, de transmission, de petits bonheurs… Il nous parle de lui, de nous forcément, avec ce sens aigü de l’urgence et de l’équilibre.
ZORA
20 ans depuis les premières scènes du Nord et de Belgique, les premières parties de Mathieu Chédid, Sapho, Zazie, Charlélie Couture, Kent, Tété…, depuis son prix de Lauréate des Découvertes du Printemps de Bourges et sa première tournée nationale.
20 ans à jouer les équilibristes, entre signature chez Warner et autoproduction : 3 albums et quelques inédits, enregistrés sans concession mais avec conviction et générosité, avec son complice de toujours Jean-Phi Courtois. 20 ans et près de 600 concerts, à dispenser en parallèle ses enseignements artistiques en théâtre jeune public, et toujours cette chanson qui lui colle à la peau, qui lui coule dans les veines. Une chanson énergique et poétique, au regard lucide et incisif, qui se fait souvent complice de nos prémonitions, de nos attentes.
Car avant d’être une artiste, Zora est une femme, humaine, et de son temps ! Une femme sans compromis quand il s’agit d’embrasser la vie et toutes ses composantes : artiste- femme-sœur-fille-épouse-mère-engagée-intervenante en arts du spectacle et pédagogue. Les montagnes ne lui font jamais peur, pugnace, elle nous fait grandir, nous fait don de ce qu’elle incarne, de son chant, de ses mots, de son message, solaire et lumineux.
MON ÉLÉPHANT
CHADI CHOUMAN
FRANCOEUR
Quiconque écoute la musique de Francoeur sera tenté de s’interroger : est-elle amazone ? est-elle conteuse ? C’est que l’artiste et son personnage, totalement fantasmé, a de quoi surprendre : optimiste autant que mélancolique. Contemplatif autant que fonceur. Son deuxième EP, « D’où vient le Nord ? » réalisé par Philippe Paradis est une invitation au pays de la mélancolie lumineuse. Un oxymore qui résume parfaitement sa musique et ses textes.
Francoeur fait voler les clichés en éclat. Avec elle, les étiquettes n’existent plus. Elle aime la chanson française, elle fait de la pop – ce genre pourtant un peu vaste auquel elle apporte sa singularité. Son instrument de prédilection attire l’attention : elle s’accompagne seule à la harpe. Dépouillée, mise à nue, enveloppée de subtiles nappes sonores, elle assume son parti-pris « Je veux dépoussiérer l’image que l’on se fait de la chanson et de la harpe. » Ses sonorités, oniriques et aquatiques, convoquent ce qu’il y a de plus intime en chacun de nous : notre part de rêve. Même son écriture s’inspire du fantastique : Barjavel, Tim Burton, Tolkien sont les grands inspirateurs de son imaginaire.
Francoeur fait aussi la preuve qu’on peut parler de sujets mélancoliques sans être plombant. Ses textes s’inspirent de ces petites casseroles que l’on traine depuis l’enfance, de nos peurs intérieures. « Oh mon amour » et « Quand vient l’aurore » sont des variations autour des couples qui se forment et se déforment. « D’où vient le Nord » un hommage à ces rencontres amoureuses qui bousculent nos certitudes. Dans « Dessine-moi », petit concentré de douceur, c’est pourtant la mort qui nous parle et nous invite dans une danse à la fois macabre et joyeuse. Moins légère que la délicatesse de sa voix ne le laisse supposer, Francoeur ce sont aussi des révoltes. « Je reviens de loin » retrace l’histoire d’un migrant à la poursuite d’une terre d’accueil. Souchon, avec « C’est déjà ça », a prouvé il y quelques années qu’il est possible d’écrire des choses dramatiques de façon très poétique. Quant au titre « Les loups », il est peut-être le morceau le plus surprenant de cet EP. Il dénote par sa production plus tribale – quasi chamanique. Les loups ce sont les hommes, ces êtres pleins de contradictions à la violence primaire.
On y ressent clairement l’influence de Philippe Paradis qui apporte une sensibilité plus électro aux chansons de Francoeur. En ajoutant des touches parfois dansantes ou rythmiques, il fait de cet EP un disque plein de vie et de nuances. Il permet à Francoeur de concilier son amour de la chanson française mélodique (Berger, Souchon) à la fougue d’une Aurora. Il a aussi compris comment faire de la harpe un allier sonore, une identité subtile qui fait de Francoeur, la petite princesse de la pop harpistique.
LA BESTIOLE
Et ce n’est pas un détail du tout.La Bestiole est un être hybride : mi-ange, mi-démon ; mi-pop, mi-rock, qui invente de belles chansons en français sur des airs singuliers. La Bestiole c’est une poésie rageuse et la fougue contagieuse d’une vraie bête de scène.
La Bestiole fondée en 2005, prépare la sortie de son 4ème opus, » Il ne faut jamais » le tout premier single est déjà disponible.