CLINIC RODEO

« Les Nuits », c’est un film en forme de disque. Les cavalcades de licornes infernales (« Unicorns from hell » in « Hunters », 2019) ou la disco froide et hargneuse (« On the deathfloor » in « Beverly Hells », 2012) ne sont plus que des réminiscences. Le 4e album de Clinic Rodeo, enregistré et mixé par leurs soins en leur demeure, est hanté de cauchemars et de poésie. Y transpire un romantisme noir, impression soleil couchant.

Le duo parisien (Ad aux cordes, Joy Harvey aux fûts) distille toujours une vision d’une Americana d’autant plus authentique que fantasmée. Elle innerve les deux énervés. Mais le rock garage et ses raffinements primitifs prend des atours brumeux, magnifiés par le mastering de Raphaël Jonin (Alain Bashung, Anne Paceo, Kyle Eastwood, Shaka Ponk…). « From Love to Die » se pare d’accents bondiens. «Holy Night » dévide une implacable rythmique stoner d’où s’extirpent des choeurs spectraux.

Toujours, les strates multiples de guitares déferlent. Toujours, les peaux sont frappées sèchement et les éclats de cymbales sont comme des estafilades.  On ne baptise pas une chanson « Fury » pour de rire. Au micro, ça croone, ça râle, ça susurre… Car du sépulcre jaillit la vie. « Les Nuits », on rêve. Thomas Portier

« Le duo possède une palette étendue, qui va du blues à la musique primitive ou cold wave. Le feu sous la glace.» Rolling Stone – mai 2019
« La paire déverse de la lave électrique, comme s’ils étaient cent. » Café Racer – avril 2020

« On aime ces rendez-vous avec Clinic Rodeo. Le quatrième album studio est fidèle à nos attentes. Voire un peu au-dessus. » Rock Made In France – mars 2023

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DaeMoore

« DaeMoore est une entité énigmatique parisienne, errant entre la New Wave mélodique, le romantisme noir, la pop mélancolique et le rock froid et brut ».

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