Pandore

Si Baudelaire faisait du rock et Nietzsche de la chanson française, alors – peut-être – à leur rencontre, aurait pu naître Pandore. Plume habile, la liberté combat la morale. La poésie ne peut être, pour lui, que révolte.

Jeune artiste lyonnais, Pandore sublime la sensibilité, cherche à atteindre la vérité essentielle en restant fidèle à sa propre nature. Affranchie des carcans de la raison, la poésie peut désormais exprimer l’émotion. Explorateur de notre langue des plus audacieux, l’originalité du style en découle. L’écriture est toute remplie par la pensée.

Sur scène, Pandore est robuste comme un rocher et pénétrant comme un brouillard. Son esprit douloureusement subtil exhale, vous enivre et vous emmène, accompagné d’un violoncelle, planer au-dessus d’un monde qui s’évapore.


 

 

Guilhem Valayé

Pourtant, c’était déjà là. Pourtant, c’était évident. Pierre après caillou, il suffisait de suivre la route.

Guilhem, Petit Poucet aux allures de viking avait disposé les indices précisément. Patiemment. C’est à croire qu’il faut bien vouloir voir pour voir. Avant de découvrir ses mélodies douces, exactes et efficaces, il y avait déjà son écriture.

Tantôt confidente, tantôt engagée, les constantes prises de position poétiques dans les albums de 3 minutes s/ mer, le groupe avec lequel il a navigué dix ans durant. Il y avait aussi déjà sa voix. Fière et fidèle, écorchée au détour des sentiments plus complexes, amplifiée jusqu’à la demie finale de The Voice en 2015. Il y avait évidemment sa présence scénique. Indéfinissable au point qu’un dictionnaire des synonymes ne suffit pas pour décrire l’expérience vécue, ces instants où des inconnus sont transportés d’une même force qu’ils soient dans le sous-sol d’un café-concert ou dans la fosse d’un Zénith.

Depuis le début, Guilhem joue avec l’espace et avec le temps. Il transforme, il transmue. Et maintenant qu’il est de retour, le voyage s’annonce ambitieux.

 

 

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