THE JONES

Qu’est ce que le rock’n’roll si ce n’est une tradition prenant ses lointaines racines dans le blues du Delta et se perpétuant depuis au travers d’une kyrielle d’artistes plus ou moins maudits s’évertuant à réinventer inlassablement des hits adolescents autour des mêmes lignes d’accords mythiques ?

The Jones se place en digne garant d’une haute lignée remontant à Robert Johnson et s’étalant à travers le siècle dernier des Stones aux Pretty Things en passant par les Flamin’Groovies et autres T.Rex. The Jones prônent le classicisme dans son élégance la plus épurée. Et, à la manière d’artisans consciencieux sûrs de leur savoir faire, nous plongent, au travers d’une pléiade de compositions originales ornementées de savants arrangements de cuivres et de cordes, dans le spectre large de leur univers musical. Revisitant avec finesse quelques standards millésimés, il nous offre avec délice, un pamphlet d’une résonance actuelle contre le temps qui passe…

TIO MANUEL

La critique ne s’y est pas trompée en saluant le 7ème et dernier opus de l’ex guitar-hero de la scène punk-rock française, Tio Manuel alias Manu Castillo. L’artiste parisien explore désormais avec passion et créativité les routes épineuses des terres du blues et de l’americana, dans le sillage de ses grands aînés. Il nous offre, avec The 7th Road, un très bel album que n’auraient pas renié un Howe Gelb (Calexico) ni de plus sombres icônes telles que Johnny Cash.

 

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