JENNIFER SOUZA

Jennifer Souza, jeune artiste Brésilienne de Belo Horizonte influencé par Mark Kozelek (Red House Painters) American music club et Jeff Buckley elle rénove la MPB ( Music populaire brésilienne) un registre folk-jazz avec un album particulièrement remarqué au Brésil.
Dj Set avec DJ avec DJ Noite, J Boebis, DJ Açaí (Olo)

1ère partie Nicolas Paugam

Il y a du Michel Legrand dans cette voix, des sonorités très années 1970 dans ces chansons d’amour sans illusions. Un style troublant, à contre-courant. On aime passionnément (Telerama)
Qui c’est, celui-là ? On n’avait jamais entendu son nom. Encore moins ses chansons. Et puis, dès le premier titre, Le Col du Galibier : bingo ! Un étrange pouvoir d’attraction se dégage de cette voix bizarre, un peu fausse, un peu vieillotte, et pourtant accrocheuse, à la diction précise et précieuse. Et la suite s’avère, elle aussi, troublante. Pas toujours séduisante mais intrigante, car ne ressemblant à rien de ce qu’on a l’habitude d’entendre — ni à la pop fade qu’on nous sert à longueur de journée, ni aux chansons prétendument « à textes », façon journal intime d’ados. Nicolas Paugam chante les amours finies avec de faux airs de Michel Legrand et de Bertrand Betsch, et une désillusion sans appel (Païole Koja). Assume le contre-courant en jouant de batteries très « 60 », de guitares « 70 » ou de mélodies brésiliennes ; s’offre un clin d’oeil souchonien en clamant, lui aussi, « Tu vois pas qu’on s’aime pas », mais avec une joie que l’aîné n’avait pas. Se permet même une digression dans la tête cassée d’un soldat, confiné dans un asile (J’ai connu une colombe, très réussi)… Renseignements pris, ce disque, disponible uniquement sur le Net et à un prix dérisoire, est une compilation de titres sortis précédemment dans l’indifférence générale. On se demande comment c’est possible. Car si on a dû l’écouter trois fois avant de savoir si on l’aimait vraiment, à la quatrième, on en était sûr. Et prêt à repartir pour de nouveaux tours.

 

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